Pensées sur rails
Un gris matin de décembre, dans un TGV en première classe.
Tu t'installes à ta place et te retrouve face à un couple de sexagénaires.
La femme, comme son époux, ont une apparence parfaitement maîtrisée.
Elle a cette coquetterie qui ne tarit pas avec l'âge.
Elle porte des vêtements bien coupés, est légèrement maquillée et a un brushing impeccable.
L'homme, comme son épouse, porte des chaussures en cuir, cirées à la perfection.
Il a cette assurance qui ne tarit pas avec l'âge.
Il porte un élégant costume trois pièces, une chemise blanche et a un brushing impeccable.
Pour compléter ce placide portrait,
Madame lit Femme Actuelle. Pour rester dans l'air du temps, est la première pensée qui effleure ton esprit.
Monsieur lit Le Figaro. Pour rester informé de l'actualité économique, est l'autre pensée qui effleure ton esprit.
Et tu te demandes si ta pensée n'est pas autant conditionnée que ce qu'ils donnent à voir.
Et puis, tu réalises que tu imaginais déjà Monsieur ayant occupé un poste à un haut niveau hiérarchique pendant que Madame élevait les enfants dans le confort de leur pavillon de banlieue.
Dans ton esprit, ils rentraient tranquillement de leur weekend passé dans leur maison de campagne, coulant une paisible retraite entre campagne bretonne et banlieue parisienne.
Si ça, c'est pas du conditionnement...
Et maintenant, te voilà pensant à toutes ces étiquettes collées ça et là.
Celles qui "vont" avec tes choix vestimentaires, religieux, politiques, matériels etc... et qui, d'une manière ou d'une autre, te soumettent au jugement d'autrui.
Elles sont génératrices d'un panel d'émotions positives ou négatives mais ne leur donnons pas trop d'importance: elles ne définissent pas ce que nous sommes à l'intérieur.
De la même manière que tes représentations n'ont pas le pouvoir de remplacer la véritable rencontre avec l'autre.
Rencontres qui te permettent de basculer de ce que tu observes en premier lieu vers la compréhension de ce sur qui fait l'unicité de chacun.
Halte là! Gare au recours au chemin de traverse:
Nous sommes tous libres de penser, apprenons et efforçons-nous de penser librement...
...Pour vivre plus librement!
Tu t'installes à ta place et te retrouve face à un couple de sexagénaires.
La femme, comme son époux, ont une apparence parfaitement maîtrisée.
Elle a cette coquetterie qui ne tarit pas avec l'âge.
Elle porte des vêtements bien coupés, est légèrement maquillée et a un brushing impeccable.
L'homme, comme son épouse, porte des chaussures en cuir, cirées à la perfection.
Il a cette assurance qui ne tarit pas avec l'âge.
Il porte un élégant costume trois pièces, une chemise blanche et a un brushing impeccable.
Pour compléter ce placide portrait,
Madame lit Femme Actuelle. Pour rester dans l'air du temps, est la première pensée qui effleure ton esprit.
Monsieur lit Le Figaro. Pour rester informé de l'actualité économique, est l'autre pensée qui effleure ton esprit.
Et tu te demandes si ta pensée n'est pas autant conditionnée que ce qu'ils donnent à voir.
Et puis, tu réalises que tu imaginais déjà Monsieur ayant occupé un poste à un haut niveau hiérarchique pendant que Madame élevait les enfants dans le confort de leur pavillon de banlieue.
Dans ton esprit, ils rentraient tranquillement de leur weekend passé dans leur maison de campagne, coulant une paisible retraite entre campagne bretonne et banlieue parisienne.
Si ça, c'est pas du conditionnement...
Et maintenant, te voilà pensant à toutes ces étiquettes collées ça et là.
Celles qui "vont" avec tes choix vestimentaires, religieux, politiques, matériels etc... et qui, d'une manière ou d'une autre, te soumettent au jugement d'autrui.
Elles sont génératrices d'un panel d'émotions positives ou négatives mais ne leur donnons pas trop d'importance: elles ne définissent pas ce que nous sommes à l'intérieur.
De la même manière que tes représentations n'ont pas le pouvoir de remplacer la véritable rencontre avec l'autre.
Rencontres qui te permettent de basculer de ce que tu observes en premier lieu vers la compréhension de ce sur qui fait l'unicité de chacun.
Halte là! Gare au recours au chemin de traverse:
Nous sommes tous libres de penser, apprenons et efforçons-nous de penser librement...
...Pour vivre plus librement!
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