Printemps

Cher toi, 

Il y a plusieurs de mois de cela, j'ai entrepris de partager mon cheminement sur ce blog. 
Puis je suis entrée en hibernation. La sophrologie, le reiki, le Qoya, la kinésiologie et la révélation de la Communication Non Violente (que je préfère, au demeurant, nommer communication empathique) ont été mes compagnons. Et je suis particulièrement fière du chemin parcouru! Je m'éveille enfin à la vie et à ma nature profonde. Mais ce n'est pas l'objet de cet article, j'en parlerai un peu plus tard car j'intègre encore tous ces richissimes enseignements. 

Etre au printemps de sa vie, se sentir prête à sortir de sa chrysalide et prendre son envol, son autonomie et déployer sa force tout en tâtant le creux de sa vulnérabilité. Avoir très peu de biens matériels, avoir un parcours fait de ruptures et rester libre de  choisir d'explorer son être. Ne pas se soumettre aux valeurs et diktats de nos environnements, simplement être soi dans la puissance de ses potentialités et dans la beauté de ses défauts. Parler avec son cœur et regarder avec tendresse son ego et ses préceptes aliénants se tordre de douleur. S'incarner et rire. Sourire et pleurer. Se libérer de ses chaînes mentales et découvrir sa volonté de pouvoir. Conjuguer un état d'être et son contraire sans le vivre comme un paradoxe. Pacifier sa relation à soi. 

Pleurer ses racines, se débarrasser de ce qui n'a plus lieu d'être et auquel on est restés attachés. 
Danser ses espoirs et embrasser nos désirs les plus fous. 

Couper les liens douloureux, ne plus être attachée mais aimer de toutes ses forces sans ne plus avoir peur d'être blessée. S'abandonner à sa tristesse et à sa colère et s'apercevoir, que comme toute émotion, une fois vécue elle n'a plus lieu d'être et qu'elle disparaît d'elle-même. 
Partager ces nouveaux repères et s'apercevoir qu'un tsunami interne a mis de l'ordre dans le chaos de mes pensées. 

Regarder ce qui appartient à ces tableaux du passé et esquiver les croquis des tableaux à venir. 
Et se souvenir qu'après le printemps, vient l'été, puis l'automne et l'hiver... 
Les jours se succèdent mais ne se ressemblent pas et il nous appartient de choisir quelle mise en scène est la nôtre. L'équilibre naît du déséquilibre et enfin, je trouve cela savoureux... Mon ego a peur et mon cœur est rasséréné. 


Tendrement, 

Sépa

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